On regroupe sous le terme “lama” 4 animaux différents :
- lama (lama glama)
- alpaga (lama pacos)
- guanaco (lama guanicoe)
- vigogne (vicugna vicugna)
Ces 4 espèces font partie de famille des petits camélidés, sont toutes originaires d’Amérique du Sud. Lamas et alpagas sont des animaux domestiques (reconnus comme tels par l’Administration française), tandis que vigognes et guanacos sont des espèces sauvages. La vigogne est un animal protégé par la convention de Washington.
Vigogne (vicugna vicugna)
Durée de vie : 20 à 22 ans.
Taille : h. au garrot de 0,75 à 1 m (1,30 à 1,50 m de haut à la tête), l. 1,20 à 1,80 m, ce qui fait d’elle le plus petit des camélidés.
Poids : 40 à 60 kg.
Cou : long et musclé.
Oreilles : longues, pointues et fines.
Yeux : yeux noirs.
Lèvres : supérieure fendue en 2 qui lui permet de trier les herbes. Museau fin.
Dents : incisives inférieures très longues, poussent continuellement.
Pattes : longues et fines.
Dos : droit.
Pieds : 2 onglons et 1 coussinet.
Queue : courte est fauve sur le dessus et blanche ou beige en dessous.
Couleurs : dos, cou, tête et devant des pattes sont de couleur fauve, contrairement à sa poitrine et au derrière de ses pattes qui eux sont de couleur blanche.
Pelage : constitué d’une fibre particulièrement fine. Son poitrail s’orne de longs poils blancs qui peuvent mesurer jusqu’à 30 cm de long.
Elle habite les hauts plateaux froids et déserts de la cordillère des Andes, à 3.500 et 5.800 m d’altitude. Elle passe la plus grande partie de sa journée à se nourrir, réservant la nuit à la rumination. Les vigognes en harems restent groupées, hormis le mâle qui se maintient à 10 ou 15 m du groupe.
La vigogne émet peu de son pour communiquer à part des « onhonh » plaintifs qui servent à attirer les mâles. Elle préfère les postures comme mode de communication.
Elle n’utilise pas d’abri, les jeunes naissent dehors, elle est très bien adaptée aux déplacements ; ses pattes longues et fines, ses doigts écartés et ses membres rapprochés du centre de gravité lui permettent de courir jusqu’à 40 km/h sur un terrain caillouteux, avec des pointes atteignant 50 km/h2. Son long cou lui sert de balancier pour se stabiliser durant la course.
ALIMENTATION
Elle est herbivore, se nourrit uniquement de graminées ainsi que d’autres plantes herbacées. Sa lèvre supérieure fendue en deux qui lui permet de trier les herbes. Ses dents représentent une autre adaptation à son régime alimentaire, elles sont très larges et poussent sans arrêt. Son long cou lui permet d’atteindre le sol pour brouter sans avoir à plier ses pattes.
Habitat et répartition :
Elle vit exclusivement en Amérique du Sud, surtout dans les Andes centrales. On les trouve également en Bolivie, Equateur, Pérou, Chili, nord-ouest de l’Argentine.
Utilisation de la laine :
Sa laine était autrefois l’unique propriété de l’empereur Inca. En effet, ils tondaient les vigognes pour fabriquer des livrées impériales. Après la conquète espagnole, celle-ci devint la reine des fibres de luxe à travers le monde. Sa toison est constituée de fils particulièrement fins (12 microns de diamètre) qui permettent de tisser une étoffe de très haute qualité procurant une excellente isolation au froid. Ce tissu, qui ne peut être fabriqué que manuellement, est utilisé pour l’habillement de luxe.
Guanaco (lama guanicoe)
Durée de vie : 20/25 ans.
Taille : h. 1,10 à 1,20 m au garrot (1,60 à 1,80 m de haut à la tête), l. 1,50 à 2 m.
Poids : 75 kg à 140 kg.
Tête : petite.
Oreille : grandes.
Yeux : noirs.
Lèvre : museau mince avec une lèvre supérieure fendue.
Cou : long et mince.
Une étude récente montre que le lama animal domestique descend du guanaco animal sauvage, alors que l’alpaga animal domestique descend de la vigogne animal sauvage.
Caractéristiques :
La couleur du guanaco est uniformément brun roux. Son museau, son visage et ses oreilles sont gris noir. Le ventre et l’intérieur des pattes sont blancs. Certaines zones de ses flancs sont dénudées et permettent de disperser l’excès de chaleur.
Il court vite jusqu’à une vitesse de 65 km/h en moyenne pour semer un puma. L’homme constitue l’ennemi le plus redoutable exterminant ces animaux pour leur laine de qualité.
Hybride :
En 1998, au centre de recherche sur la reproduction des camélidés de Dubaï, le croisement, par insémination, d’un guanaco avec un dromadaire a pu aboutir à 5 naissances. L’hybride obtenu a été baptisé cama. Il est laineux, n’a pas de bosse et est stérile.
Lama (lama glama)
Le plus grand de camélidés sud-américains, le changement de climat, d’environnement ainsi que son adaptation à de nouveaux lieux de vie ont déclenché la naissance de plusieurs sortes de lama. L’abondance de sa toison dépendra de la variété du lama.
Son tempérament curieux, sa discrétion et sa sérénité fait oublier sa présence silencieuse. On est toujours admiratif devant sa rapidité d’apprentissage. Cet animal mythique fait parti de l’histoire des civilisations andines. Le Lama occupe une place de choix dans le cœur des habitants de l’altiplano et cela semble bien ;parti pour conquérir le cœur des Européens. Sa robustesse en fait un animal de bât réputé. Certains choisiront de l’élever pour sa laine, d’autres apprécieront la beauté de cet animal et son port altier. On utilise aussi le lama pour débroussailler ou comme gardien de troupeau.
L’existence des lamas remonterait à 40 millions d’années, dans les plaines centrales d’Amérique du Nord, où ils se sont éteints pendant la période glaciaire. Les seules générations survivantes de lamas sont celles qui ont migré vers l’Amérique du Sud et qui se sont imposées dans les montagnes andines. Leur domestication a commencé il y a environ 3000 ans. Les Indiens incas les utilisaient pour les vêtements, la nourriture et le combustible. À la fin des années 1800 et au début des années 1900, les lamas ont été importés en Amérique du Nord. Aujourd’hui, il n’y a plus qu’environ 350000 lamas aux États-Unis et au Canada.
Les lamas sont des créatures agiles, calmes et sociales. Ils vivent en troupeaux mais peuvent se lier à d’autres animaux d’élevage comme les moutons. Leurs pattes uniques leur donnent une posture et une démarche assurée, adaptée à divers types de terrains. Elles sont dotées de deux doigts et d’un large coussinet en cuir à la base. Ils possèdent des glandes métatarsiennes odoriférantes sur la partie inférieure et extérieure de leurs pattes arrière, entre leurs orteils (système d’alarme corporel et mécanisme de régulation de température) et les glandes tarsiennes située sur la surface intérieure de leur patte arrière (pour s’identifier au sein du troupeau).
lama classique
Le Ccara sullo appelé aussi « lama classique » a un corps plus grand et moins lainé que les autres types de lama. Ses poils, son cou, ses pattes et sa tête sont très courts.
Le lama classique a deux types de poils :
- un sous-poil qui tombe lors de la mutation
- des poils de garde qui dépasse la toison qu’on qualifie de double manteau
Oreilles : pointe arrondie.
lama wooly
Le lama Wooly appelé également « lama lainé » à cause de l’abondance de laine solide couvrant ses oreilles, son crâne, ainsi que les parties inférieures de ses membres.
Fibres très épaisses, frisure est très serrée peu de poils de garde.
Cette espèce est plus petite que les autres types de lamas.
lama moyennement laine
Il est né du croisement d’un lama Classique et d’un Wooly.
Sa taille et sa couverture laineuse sont variables suivant les individus.
Tête dépourvue de laine est semblable à celle du lama classique, sur le cou et le corps que le poil est le plus long.
lama silky
Le lama Silky est presque identique au lama Wooly.
Ce type de lama est moins lainé puisque ses poils de garde sont moins nombreux. Il a une toison simple avec un aspect flottant, caractérisé par des fibres regroupées en mèches crépues et ondulés.
lama q'ara
Le lama Silky est presque identique au lama Wooly.
Ce type de lama est moins lainé puisque ses poils de garde sont moins nombreux. Il a une toison simple avec un aspect flottant, caractérisé par des fibres regroupées en mèches crépues et ondulés.